Kanos a eu l’occasion de partir deux semaines à Hong Kong. Un voyage enrichissant qu’il partage avec nous !
Comment te sens-tu après ton retour de Hong Kong ?
Chamboulé ! Comme après chaque voyage… mais celui-ci fut très dépaysant ! Ce que j’y ai vu et vécu est malheureusement dur à traduire en image ou même en récit. Mais découvrir la vie à l’autre bout du monde est une expérience passionnante qui n’a pas de prix !
Qu’as tu fait là-bas ?
D’abord j’y suis parti en tant que touriste. C’était ma première rencontre avec le continent asiatique. Ensuite, je produis depuis longtemps des toiles sur les signes dans la ville
et souvent à partir de photos issues d’Internet. Là, en étant sur place, j’ai pu prendre mes propres clichés. Et pour finir, rencontrer les gens et peindre avec eux pour m’imprégner de leur manière de voir le monde.
Les signes dans la ville ?
C’est tout ce qui compose une ville ! Que ce soit des tags, des publicités, des panneaux… D’ailleurs, les accumulations de signes sont en train de disparaître de cette ville à cause des pollutions qu’ils provoquent.
Comment est la scène locale ?
Elle est assez restreinte. Il y a une quinzaine d’artistes actifs dont presque la moitié sont des expatriés ! C’est un autre contexte, ça reste familial, tout le monde se connait. Il n’y a pas de querelles de crew comme on peut le voir en occident.
Un style se dégage ?
Ils sont imprégnés de graffitis mais aussi de graphisme. Je pense notamment à Xeme et Jams, mes principales connexions sur place. Leurs pièces sont proches de la famille OnOff, en France, en terme d’esthétique.
Ce séjour va-t-il influencer tes futurs projets ?
Assurément ! Je commence à peine à produire avec ce que j’ai vu ! Je prépare une seconde vidéo moins graffiti mais plus sur le thème des signes dans la ville. Je continue d’utiliser des caractères chinois cantonnais pour écrire mon nom.
Comment s’annonce 2016 ?
De nouvelles toiles sont à venir et d’autres voyages sont prévus… mais ça je préfère en parler lorsque j’aurais mes billets d’avion !
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